Service Reims 10

Le Centre rémois de réhabilitation psychosociale

Le centre rémois de réhabilitation psychosociale s’adresse aux personnes présentant des troubles psychiques persistants stabilisés (essentiellement dans le spectre de la psychose ou du trouble bipolaire) souhaitant mieux comprendre leurs troubles et/ou en demande d’aide concernant des plaintes cognitives, l’autonomie, l’insertion professionnelle ou la reprise d’étude.

Il accueille des personnes âgées de 18 ans et plus, quel que soit leur lieu de prise en charge habituel (CMP, psychiatre libéral). Il propose un bilan et des soins de réhabilitation psychosociale, dans un objectif d’aide et d’accompagnement vers le rétablissement.

La prise en soins proposée se déroule en plusieurs étapes :

• une évaluation initiale est réalisée avec un bilan médical (pour faire le point sur la maladie et les traitements), neuropsychologique (pour évaluer les fonctions cognitives et les habiletés en cognition sociale) et infirmier (pour évaluer l’autonomie et la qualité de vie) ;
• l’élaboration d’un plan de suivi individualisé après l’analyse approfondie avec le patient(e) de sa situation actuelle et de celle espérée dans différents domaines, de ses compétences et limitations et de l’importance qu’il accorde à chacun des domaines ;
• la participation à différents programmes en fonction du plan de suivi individualisé ;
• Un bilan de fin de programme avec, si nécessaire, la possibilité de redéfinir un nouveau plan de suivi.

La prise en charge sur le centre de réhabilitation psychosociale complète le suivi habituel du/de la patient(e), mais ne s’y substitue pas.

Ce centre est développé par le service des Soins Ambulatoires Visant le Rétablissement et fait partie de CURe Champagne-Ardenne.

La prise en soins est expliquée dans cette capsule vidéo :

Présentation de la prise en soins au Centre rémois de réhabilitation psychosociale

Centre rémois de réhabilitation psychosociale

Chef de pôle :  Pr Arthur Kaladjian
Chef de service : Dr Céline Béra-Potelle
Cadre supérieur de santé : Sébastien Thilly

Ouverture du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h.

Vous êtes un professionnel de santé : 

Télécharger la fiche de liaison

Composé de deux unités d’hospitalisation pouvant accueillir jusqu’à 50 patients, le secteur intra-hospitalier Reims 10 du Pôle Universitaire de Psychiatrie Adultes prend en charge chaque année quelque 400 personnes touchées par des troubles de l’humeur ou de la personnalité, des troubles psychotiques ou addictifs.

Le secteur intra-hospitalier Reims 10 : de la phase aiguë à la réinsertion

A travers un traitement biologique, un suivi psychologique et un accompagnement social, les équipes des unités d’hospitalisation du secteur Reims 10, U1 et U2, aident leurs patients à dépasser la phase aiguë de leur maladie pour aller vers la réinsertion.

L’entrée des patients en secteur intra-hospitalier de psychiatrie adultes Reims 10 se fait suite à la demande d’un psychiatre, d’un médecin généraliste, via le Service d’Urgences Psychiatriques dans 80% des situations, ou en admission directe. 
 

Les patients arrivent en raison d’une décompensation aiguë de leur maladie ou d’un bouleversement important de leur environnement personnel. L’objectif de l’hospitalisation est de cibler ce problème aigu dans un premier temps puis de mettre en place un système complet de soins. Ce système reposera sur trois piliers : un traitement biologique, un suivi psychologique et une prise en charge sociale.
 

La prise en charge médicale est assurée par deux praticiens hospitaliers, un chef de clinique, un docteur junior et deux internes pour chaque unité, entourés d’un cadre de santé, d’infirmiers, aides-soignants et ASH (agent des services hospitaliers). 

Des ateliers thérapeutiques pour renouer avec l’extérieur

Le traitement biologique se traduit par une prescription médicamenteuse adaptée : sevrage de l’alcool ou des toxiques, antidépresseurs, régulateurs d’humeur, antipsychotiques. Parallèlement, une prise en charge psychologique débute avec des entretiens réguliers de réassurance dans un premier temps puis d’approfondissement. Il s’agit d’amener la personne à s’autoriser le passage par la parole en s’éloignant ainsi du passage par l’acte.

A cela s’ajoute une véritable éducation thérapeutique destinée à informer le patient sur sa pathologie et le traitement qui lui a été prescrit. Une façon de favoriser l’observance de ce traitement par la suite. Des ateliers thérapeutiques sont progressivement proposés aux patients dans l’optique de leur réinsertion, cuisine, activités manuelles ou culturelles, esthétique, cinéma, ou encore sorties à l’extérieur sont autant d’activités mises en œuvre par les soignants des deux unités. Ces ateliers sont des médiations thérapeutiques qui utilisent d’autres ressources que la parole. Ils permettent aux professionnels d’évaluer l’état de santé du patient et sa confrontation avec l’extérieur. Ils servent aussi à valoriser les patients à travers leurs réalisations.  

Enfin, le volet social se met en place en lien avec les assistantes sociales de chaque unité et un ensemble de partenaires extérieurs tels que la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), le Centre de l’Amitié ou les centres de réinsertion. Entre le début et la fin de l’hospitalisation, on évalue les capacités de réadaptation du patient à sa vie, qu’il s’agisse de son lieu de vie, de son parcours professionnel ou de la gestion de ses ressources. Le service peut ainsi demander une curatelle ou une tutelle au Tribunal Judiciaire pour protéger les biens du patient ou solliciter un agrément de la MDPH pour reconnaître le statut de personne handicapée du patient. 

Des locaux récents qui favorisent la socialisation

Même si certaines hospitalisations se font sous contrainte, nous sommes un secteur ouvert pour les patients, pour leurs familles et leurs proches. Quand la situation aiguë est apaisée, nous recevons systématiquement la famille dans une démarche d’information – que fait-on ? quel est le problème ? qu’a-t-on mis en place ? – mais aussi pour réfléchir à la suite de la prise en charge – que peuvent-ils faire ?

Pour remplir cette mission de soins, le service dispose de locaux récents dans un bâtiment inauguré en 2008. Chaque chambre dispose d’une salle de bains et d’une douche et les espaces communs – salle à manger, salon – s’ouvrent sur des terrasses. Pas de télévision dans les chambres en revanche pour favoriser la socialisation entre les patients. 

Le secteur des soins intensifs

Chaque unité comprend un secteur fermé abritant 3 chambres de soins intensif s’organisant autour d’un salon avec table, fauteuils et télévision. Ce « petit secteur » accueille des patients dont l’état de santé impose une prise en charge contenante et une surveillance rapprochée. « L’isolement » ne doit pas être considéré uniquement comme une contrainte mais comme un outil thérapeutique à part entière, il permet en effet de palier à la désorganisation psycho-comportementale que peuvent présenter les patients au cours d’une décompensation aiguë, favorisant ainsi la diminution des angoisses et un retour progressif à une meilleure conscience de la réalité.

La prise en charge se réalise dans l’optique d’une ouverture graduée vers le « grand secteur », c’est-à-dire l’unité d’hospitalisation traditionnelle. De la chambre sécurisée, le patient passe au petit salon du secteur de soins intensifs puis aux parties communes du grand secteur avant de quitter définitivement les soins intensifs.

Une mission d’enseignement et de recherche

Le service assure également une importante mission d’enseignement à la fois clinique et théorique à travers les séminaires et les Diplômes Universitaires proposés par le Pôle Universitaire Psychiatrie Adultes. Nous formons des externes (étudiants en médecine) dans le cadre de leur cursus universitaire, des internes pour exercer en tant que psychiatres hospitaliers et des professions paramédicales en accueillant également des élèves infirmiers et aides-soignants. Une démarche de formation sur la gestion de la violence a en outre été initiée au sein du pôle afin que chacun partage les mêmes références sur cette question. 
Enfin, les deux unités sont actrices des nombreux projets de recherche du Pôle Universitaire Psychiatrie Adultes.

Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian 

Chef de service : Dr Valeriu Fruntes

Cadre supérieur de santé : Sébastien Thilly

Composé de deux unités d’hospitalisation pouvant accueillir jusqu’à 50 patients, le secteur intra-hospitalier Reims 10 du Pôle Universitaire de Psychiatrie Adultes prend en charge chaque année quelque 400 personnes touchées par des troubles de l’humeur ou de la personnalité, des troubles psychotiques ou addictifs.

Le secteur intra-hospitalier Reims 10 : de la phase aiguë à la réinsertion

A travers un traitement biologique, un suivi psychologique et un accompagnement social, les équipes des unités d’hospitalisation du secteur Reims 10, U1 et U2, aident leurs patients à dépasser la phase aiguë de leur maladie pour aller vers la réinsertion.

L’entrée des patients en secteur intra-hospitalier de psychiatrie adultes Reims 10 se fait suite à la demande d’un psychiatre, d’un médecin généraliste, via le Service d’Urgences Psychiatriques dans 80% des situations, ou en admission directe. 
 

Les patients arrivent en raison d’une décompensation aiguë de leur maladie ou d’un bouleversement important de leur environnement personnel. L’objectif de l’hospitalisation est de cibler ce problème aigu dans un premier temps puis de mettre en place un système complet de soins. Ce système reposera sur trois piliers : un traitement biologique, un suivi psychologique et une prise en charge sociale.
 

La prise en charge médicale est assurée par deux praticiens hospitaliers, un chef de clinique, un docteur junior et deux internes pour chaque unité, entourés d’un cadre de santé, d’infirmiers, aides-soignants et ASH (agent des services hospitaliers). 

Des ateliers thérapeutiques pour renouer avec l’extérieur

Le traitement biologique se traduit par une prescription médicamenteuse adaptée : sevrage de l’alcool ou des toxiques, antidépresseurs, régulateurs d’humeur, antipsychotiques. Parallèlement, une prise en charge psychologique débute avec des entretiens réguliers de réassurance dans un premier temps puis d’approfondissement. Il s’agit d’amener la personne à s’autoriser le passage par la parole en s’éloignant ainsi du passage par l’acte.

A cela s’ajoute une véritable éducation thérapeutique destinée à informer le patient sur sa pathologie et le traitement qui lui a été prescrit. Une façon de favoriser l’observance de ce traitement par la suite. Des ateliers thérapeutiques sont progressivement proposés aux patients dans l’optique de leur réinsertion, cuisine, activités manuelles ou culturelles, esthétique, cinéma, ou encore sorties à l’extérieur sont autant d’activités mises en œuvre par les soignants des deux unités. Ces ateliers sont des médiations thérapeutiques qui utilisent d’autres ressources que la parole. Ils permettent aux professionnels d’évaluer l’état de santé du patient et sa confrontation avec l’extérieur. Ils servent aussi à valoriser les patients à travers leurs réalisations.  

Enfin, le volet social se met en place en lien avec les assistantes sociales de chaque unité et un ensemble de partenaires extérieurs tels que la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), le Centre de l’Amitié ou les centres de réinsertion. Entre le début et la fin de l’hospitalisation, on évalue les capacités de réadaptation du patient à sa vie, qu’il s’agisse de son lieu de vie, de son parcours professionnel ou de la gestion de ses ressources. Le service peut ainsi demander une curatelle ou une tutelle au Tribunal Judiciaire pour protéger les biens du patient ou solliciter un agrément de la MDPH pour reconnaître le statut de personne handicapée du patient. 

Des locaux récents qui favorisent la socialisation

Même si certaines hospitalisations se font sous contrainte, nous sommes un secteur ouvert pour les patients, pour leurs familles et leurs proches. Quand la situation aiguë est apaisée, nous recevons systématiquement la famille dans une démarche d’information – que fait-on ? quel est le problème ? qu’a-t-on mis en place ? – mais aussi pour réfléchir à la suite de la prise en charge – que peuvent-ils faire ?

Pour remplir cette mission de soins, le service dispose de locaux récents dans un bâtiment inauguré en 2008. Chaque chambre dispose d’une salle de bains et d’une douche et les espaces communs – salle à manger, salon – s’ouvrent sur des terrasses. Pas de télévision dans les chambres en revanche pour favoriser la socialisation entre les patients. 

Le secteur des soins intensifs

Chaque unité comprend un secteur fermé abritant 3 chambres de soins intensif s’organisant autour d’un salon avec table, fauteuils et télévision. Ce « petit secteur » accueille des patients dont l’état de santé impose une prise en charge contenante et une surveillance rapprochée. « L’isolement » ne doit pas être considéré uniquement comme une contrainte mais comme un outil thérapeutique à part entière, il permet en effet de palier à la désorganisation psycho-comportementale que peuvent présenter les patients au cours d’une décompensation aiguë, favorisant ainsi la diminution des angoisses et un retour progressif à une meilleure conscience de la réalité.

La prise en charge se réalise dans l’optique d’une ouverture graduée vers le « grand secteur », c’est-à-dire l’unité d’hospitalisation traditionnelle. De la chambre sécurisée, le patient passe au petit salon du secteur de soins intensifs puis aux parties communes du grand secteur avant de quitter définitivement les soins intensifs.

Une mission d’enseignement et de recherche

Le service assure également une importante mission d’enseignement à la fois clinique et théorique à travers les séminaires et les Diplômes Universitaires proposés par le Pôle Universitaire Psychiatrie Adultes. Nous formons des externes (étudiants en médecine) dans le cadre de leur cursus universitaire, des internes pour exercer en tant que psychiatres hospitaliers et des professions paramédicales en accueillant également des élèves infirmiers et aides-soignants. Une démarche de formation sur la gestion de la violence a en outre été initiée au sein du pôle afin que chacun partage les mêmes références sur cette question. 
Enfin, les deux unités sont actrices des nombreux projets de recherche du Pôle Universitaire Psychiatrie Adultes.

Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian 

Chef de service : Dr Valeriu Fruntes

Cadre supérieur de santé : Sébastien Thilly

La SUP (Service des urgences psychiatriques ) accueille 24h/24, 7 jours /7, les patients majeurs présentant une souffrance psychique dont la réponse rapide et adéquate ne peut être différée, afin d'en atténuer le caractère aigu. Qu'il s'agisse d'une urgence lourde ou d'une urgence ressentie.

L'accueil des personnes s'effectue par les urgences somatiques du CHU de Reims ou après appel à l'équipe soignante. L'équipe composée de médecins et infirmières réalise ensuite un entretien psychiatrique d'évaluation et d'orientation afin de répondre au plus près aux besoins des personnes. 

Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian

Chef de service : Dr Valeriu Fruntes

Cadre supérieur de santé : Sébastien Thilly

Le Centre Médico-Psychologique (CMP) et Centre d’Activité Thérapeutique à Temps Partiel (CATTP) Maupassant est une structure de prise en charge ambulatoire destinée aux patient(e)s présentant des troubles psychiques. Il est à destination des patients du secteur Reims 10.

Le CMP propose des prises en charge multidisciplinaires en fonction des besoins de chaque patient(e) : entretiens médicaux, infirmiers, psychologiques. Possibilité de rencontrer un(e) assistant(e) social(e) dans le cadre des démarches en lien avec la pathologie prise en charge.

La prise en charge au CATTP s’articule autour d’un projet de soins individualisé défini avec le/la patient(e). L’objectif est de concilier les soins avec son projet de vie personnel. Il s’agit d’une co-construction entre le/la patient(e) d’abord, ses référents médicaux et infirmiers et, si il/elle le souhaite, sa famille ou sa personne de confiance. Ce projet de soins sera régulièrement revu en fonction des besoins du/de la patient(e) tant sur le plan de sa santé, de son autonomie que de son environnement socioprofessionnel.

Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian
Chef de service : Dr Céline Béra-Potelle
Cadre supérieur de santé : Sébastien Thilly

Il existe deux sites de consultations : 

CMP Maupassant

Consultations Externes - Bâtiment du Pôle Universitaire de Psychiatrie des Adultes dans l'enceinte du CHU de Reims, 8, rue Roger Aubry 51100 Reims. Téléphone : 03 26 78 70 45 / 03 26 78 33 94. Fax : 03 26 78 41 02.

L’hôpital de jour est un lieu de soins intersectoriel, s’adressant à des adultes en souffrance psychique. Il peut accueillir jusqu’à 30 patient(e)s.

Ses objectifs :

• favoriser et encourager la réhabilitation psychosociale, familiale et professionnelle ;
• organiser une prise en charge globalisée autour d’un projet individualisé en redonnant à la personne une place de sujet ;
• permettre la réduction des troubles psychiques par la mise en place d’un travail sur l’acceptation de la maladie et la reconnaissance des troubles ;
• permettre, par des soins contenants, la reprise d’un rythme de vie et de repères au niveau du quotidien ;
• favoriser un ancrage dans la réalité ;
• travailler en collaboration avec les différentes personnes ressources et/ou les différents partenaires professionnels qui interviennent dans la prise en charge de la personne.

Les étapes de l’accompagnement des patients :

• demande d’admission à remplir par le psychiatre demandeur;
• entretien de préadmission médico-infirmier ;
• le premier mois d’admission : le/la patient(e) sera accueilli(e) en journée du lundi au vendredi. Son plan de suivi individualisé (PSI) est élaboré ;
• synthèse : une synthèse sera réalisée avec le/la patient(e) et l’équipe pluridisciplinaire afin d’établir si l’accompagnement proposé à l’hôpital de jour est en cohérence avec ses objectifs ;
• réévaluation : une réévaluation des modalités de participation des patient(e)s aux divers ateliers sera proposée en fonction des objectifs déterminés.

Les accompagnements proposés :

• médiations thérapeutiques ;
• entraînement des habiletés sociales ;
• accompagnement des familles ;
• Thérapies Comportementales et Cognitives ;
• remédiation cognitive ;
• psychoéducation.

Psychiatrie adulte Nord Marne - Service des Soins Ambulatoires visant le Rétablissement

Chef de pôle : Pr Arthur Kaladjian

Chef de service : Dr Céline Béra-Potelle

Cadre supérieur de santé : Sébastien Thilly